2025-12-14
InicioAcción SindicalArgitxu Dufau : « LAB est le meilleur outil de libération nationale...

Argitxu Dufau : « LAB est le meilleur outil de libération nationale »

À l’occasion des 25 ans de LAB en Ipar Euskal Herria, nous nous sommes entretenus avec Argitxu Dufau, porte-parole de LAB en Iparralde. Nous avons évoqué le chemin parcouru, mais aussi les défis à venir.


On ne fête pas 25 ans tous les ans. Ce sera une année spéciale. Comment la vivez-vous ?

25 ans déjà. Parfois difficiles, parfois marqués par des victoires, de la joie, des désillusions, de la frustration… Et nous pensons que tout cela mérite d’être célébré. Nous avons tant de choses à fêter ensemble après ces 25 années. C’est donc avec joie que nous vivons ce moment, et nous sommes prêt·es à organiser un événement dans cet esprit.

C’est le moment de regarder en arrière et de mettre en valeur le chemin parcouru. Quels éléments soulignes-tu ?

Je dirais qu’il y a eu trois phases durant ces 25 années. La première phase, à mes yeux, tourne autour de la création de LAB. La première apparition publique de LAB, dans les rues de Baiona, a été très conflictuelle avec les autres syndicats, mais tout ne commence pas là. Je place aussi dans cette même phase les années 80 et 90, période où il y a eu des réflexions profondes : quel outil fallait-il pour les travailleur·euses d’Ipar Euskal Herria, pour les travailleur·euses abertzale ? Quels étaient leurs besoins ? Pourquoi LAB ? Pourquoi un syndicat abertzale ? Pourquoi le mouvement de gauche indépendantiste avait-il besoin d’un syndicat abertzale aussi en Ipar Euskal Herria ? Ensuite, il y a eu une deuxième phase, celle où LAB a continué à se développer, à s’étendre et à se construire, tant sur le plan technique qu’administratif. Après cela, il a fallu mettre en place notre action syndicale, aussi bien dans les entreprises que dans la rue. Il a fallu réfléchir à comment assurer notre présence, comment inventer cette autre façon de faire. Je vois aussi une dernière phase, celle d’aujourd’hui. Nous constatons que le syndicat a trouvé sa place dans le paysage syndical d’Ipar Euskal Herria, même si, rien n’est acquis et que nous devons toujours lutter. Nous sommes arrivé·es à un moment où nous avons gagné en légitimité. Nous avons fait notre place, mais nous devons continuer à nous développer.

Nous sommes le seul syndicat national. En pratique, nous travaillons et agissons dans des réalités administratives différentes. Comment cela se concrétise-t-il ?

À mon avis, c’est une force pour nous. Politiquement, pour commencer, mais pas seulement. Nous sommes présent·es dans les sept provinces de notre pays. En tant qu’abertzale, il est crucial de construire des ponts entre les différentes réalités. Pour la libération nationale, LAB est notre meilleur outil. Parfois, il peut y avoir des difficultés ou des obstacles. Pourquoi ? Dans notre petit pays, vivre au quotidien avec trois langues n’est pas toujours facile. Parce qu’avoir deux législations différentes n’est pas toujours facile. Les cultures militantes ne sont pas toujours identiques. Les rythmes, qu’on le veuille ou non, sont parfois liés à l’actualité de Paris ou de Madrid, et ne sont pas toujours les mêmes. J’ai utilisé le mot « obstacle », mais à mon sens, il faut transformer l’obstacle en force. Il faut montrer à Paris et à Madrid qu’il existe des alternatives, et qu’elles peuvent être construites depuis ici, Euskal Herria. Des alternatives pour construire un front face aux deux États.

Nous avons encore de nombreuses années devant nous. Les défis ne manqueront pas. Notre présence dans les lieux de travail s’accroît, renforçant notre capacité à répondre aux situations concrètes. Quels sont les prochains défis ?

S’organiser avec LAB dans les lieux de travail. C’est là, à mon avis, notre grand défi, et je pense que ceci est directement lié aux élections syndicales. C’est notre défi quotidien. Ensuite, nous devons travailler sur la manière dont nous portons notre projet, comment nous concrétisons notre proposition socio-politique par l’action syndicale. Si nous sommes à LAB et non dans un autre syndicat, c’est parce que nous voulons faire les choses autrement. Là aussi, nous avons de nouvelles étapes à franchir. À mon sens, l’action syndicale est également une clé pour exprimer cette autre façon de faire et pour organiser les travailleur·euses, dans les entreprises et dans la rue. Nous devons nous appuyer sur ces deux pieds

Sur ce chemin, les obstacles n’ont pas manqué, ni les attaques des autres syndicats. Pourtant, LAB construit des espaces de collaboration. Où en sommes-nous aujourd’hui ?

Nous avons souvent évoqué les obstacles. Où en sommes-nous ? Je soulignerais le travail que nous faisons pour organiser le 1er Mai. Pendant de nombreuses années, il était organisé par l’intersyndicale, en excluant LAB et en laissant très peu de place aux autres acteurs sociaux, qui pourtant ont leur place dans cette journée de lutte. À mon avis, nous avons été proactifs pour repenser, ouvrir cette journée et permettre à plus de monde de trouver sa place dans cette journée de lutte. Cette place leur revenait, mais ce n’était pas toujours exprimé ainsi. Et pourquoi est-ce que je souligne particulièrement cette journée ? Parce qu’elle illustre aussi le travail que nous faisons dans d’autres luttes, d’autres mobilisations.

LAB s’étend et doit continuer à s’étendre. Dans cette perspective, les élections syndicales sont un rendez-vous important. Quels sont les prochains rendez-vous ?

Je citerais d’abord les élections syndicales dans le secteur privé, par exemple : dans la fédération de l’industrie, dans la fédération des services privés, et en partie dans le médico-social — qui n’est toujours pas un service public aujourd’hui, mais privatisé—. Depuis les ordonnances de Macron les élections syndicales et surtout les droits syndicaux dans les entreprises ont été réformés. Cela a mécaniquement instauré un nouveau cycle électoral. Ainsi, très prochainement, cette année et la suivante, un cycle d’élections syndicales aura lieu dans le privé. L’objectif, bien sûr, est de poursuivre le travail entamé depuis longtemps dans les entreprises et aussi de s’organiser dans de nouvelles entreprises.

Et pour ce qui concerne la fonction publique ?

Dans la fonction publique, il y a trois axes. D’une part, la fonction publique territoriale : mairies, la communauté d’agglomération, les conservatoires et autres lieux similaires ; il y a aussi la fonction publique hospitalière, avec les différents hôpitaux comme ceux de Baiona, Donibane Garazi, Maule ou Donapaule. Enfin, ce qu’on appelle la fonction publique d’État. Mais pour résumer, en ce qui concerne la fonction publique d’État, la seule élection à laquelle nous nous présentons actuellement est celle de l’enseignement. Celles-ci auront lieu en décembre 2026. Bien sûr, ce type d’élections ne se prépare pas au dernier moment. Nous commençons dès maintenant à rencontrer les membres, à préciser ce que nous proposons aux travailleur·euses, tant sur le plan organisationnel que sur les propositions syndicales que nous faisons pour les agent·es de la fonction publique.

Mais en parallèle, nous mènerons aussi des luttes plus générales, comme la dynamique « Hemen Erabaki ».

Nous avons renouvelé la proposition « Hemen erabaki » et nous voulons approfondir dans cette voie. En 2012, nous avions publié pour la première fois une proposition intitulée « Bertan Erabaki ». Plus de dix ans sont passé, et nous avons donc décidé d’adapter notre proposition, car la situation politique, institutionnelle et sociale a beaucoup changé. La première proposition se concentrait sur les travailleur·euses du privé, dans le cadre de la négociation collective. Nous y avons ajouté une deuxième proposition, destinée aux travailleur·euses de la fonction publique. Et nous avons aussi ajouté une troisième revendication ou proposition : la création d’un Observatoire socio-économique à l’échelle d’Ipar Euskal Herria. En 2012, notre proposition ne concernait aucune institution propre, car il n’y en avait pas. Aujourd’hui, nous faisons cette proposition car il existe une institution, la communauté d’agglomération, et il est nécessaire d’y avoir un observatoire comme celui-ci. Les prochaines étapes consisteront à améliorer et à diffuser notre proposition. Nous avons beaucoup de pédagogie à faire autour d’ « Hemen Erabaki ». Il s’agit d’un projet proposé par LAB, mais aussi d’une revendication et un besoin pour l’ensemble du territoire.

LAB est un syndicat sociopolitique, et nous avons la vocation de provoquer des transformations profondes. Quel sera le rôle de LAB dans le processus « Batera » ?

L’objectif de Batera est de progresser dans ce processus institutionnel pour obtenir plus de compétences et changer le statut institutionnel. C’est aussi un espace où se rencontrent différents acteur·trices. Et là, il est important, selon nous, de mettre en avant les questions sociales dès le départ. Et, bien sûr, d’intégrer le monde du travail à la plateforme Batera, afin d’obtenir plus de compétences. Il existe différentes déclinaisons, et celle que nous devons porter est la négociation collective locale. En résumé, il s’agit d’obtenir pour Ipar Euskal Herria la reconnaissance institutionnelle et sociale dont il a besoin. Pour cela, il est crucial et indispensable d’avoir, sur ce territoire, un espace propre de négociation collective.

Comment s’annonce la rentrée scolaire au Pays Basque Nord ?

Nous sommes en plein cycle de mobilisations, surtout depuis que Bayrou a rendu publique une proposition de budget d’austérité. Depuis, les mobilisations se multiplient : journées de blocage, journées de grève, etc. LAB, bien sûr, a sa place dans ces luttes, car nous sommes directement touchés. Mais il est vrai que nous devons aussi profiter de ces moments pour montrer ce qu’est LAB, ce que nous proposons et ce qu’est aussi le Euskal Herria.


Argitxu Dufau: “LAB es la mejor herramienta para la liberación nacional”

Argitxu Dufau, portavoz de Ipar Euskal Herria. Analizamos el camino recorrido y debatimos los retos que deberemos afrontar en los próximos años.


25 años no se cumplen todos los días. Será un año especial. ¿Como lo estáis viviendo?

Han pasado 25 años. A veces difíciles, a veces con victorias, alegrías, decepciones, frustración… Y pensamos que todo eso hay que celebrarlo. Tenemos que celebrar juntas y juntos todo lo que ha pasado en estos 25 años. Así que lo vivimos con alegría y dispuestas a organizar la celebración de forma colectiva.

Es un buen momento para mirar atrás y valorar el camino recorrido. ¿Qué subrayaríais?

Yo diría que, en estos 25 años, ha habido tres fases. La primera la sitúo en torno a la creación. La primera aparición de LAB, en las calles de Baiona, fue muy conflictiva en relación con otros sindicatos, pero no todo empezó ahí. «La primera aparición pública y también las décadas de los 80 y 90, yo las sitúo en la misma fase, en la que existían distintas reflexiones: ¿Qué tipo de instrumento hacía falta en Ipar Euskal Herria para los y las trabajadoras abertzales? ¿Qué necesidades había? ¿Qué era lo que hacía falta? ¿Por qué LAB? ¿Por qué un sindicato abertzale? ¿Por qué la izquierda abertzale necesitaba un sindicato abertzale también en Ipar Euskal Herria? Luego hay una segunda fase, la relativa a cómo se ha extendido, ampliado y construido el sindicato, tanto técnica como administrativamente. Después de eso, cómo se crea, cómo se alimenta la acción sindical, tanto en las empresas como en la calle. Cómo asegurar nuestra presencia, cómo acertar con esa nueva forma de hacer las cosas. También veo una última fase, la actual. Observamos que el sindicato se ha hecho un hueco en el panorama sindical en Ipar Euskal Herria, aunque aún nos queda mucho por lo que luchar. Aún así, hemos llegado a un momento en el que hemos ganado en legitimidad. Nos hemos ganado nuestro sitio y tenemos que seguir extendiéndonos.

Somos el único sindicato nacional. En la práctica tenemos que actuar en diferentes realidades administrativas. ¿Cómo se materializa esto?

Creo que para nosotras es un punto positivo, es una fortaleza. Para empezar, desde un punto de vista político, aunque no únicamente desde ahí. Estamos presentes en las siete provincias de nuestro país. Como abertzales, eso es muy importante para tender puentes. LAB es la mejor herramienta para la liberación nacional. A veces también puede haber algunas dificultades u obstáculos. ¿Por qué? En nuestro pequeño país, funcionar a diario con tres lenguas no siempre resulta fácil. Tampoco lo es funcionar bajo dos marcos legales distintos. La cultura militante no siempre es la misma. Los ritmos, queramos o no, a veces están ligados a la actualidad de París o Madrid y no siempre son iguales. En mi opinión, debemos convertir los obstáculos en fortaleza, para demostrar a París y Madrid que hacen falta alternativas, que efectivamente existen, y que se pueden construir desde Euskal Herria; alternativas para construir un frente ante los dos Estados.

Nos quedan muchos años por cumplir. No nos faltarán retos. Nuestra presencia en los centros de trabajo está aumentando, al igual que nuestra capacidad de responder a situaciones específicas. ¿Cuáles son los próximos retos de cara a los diferentes ámbitos?

Organización, tanto en los centros de trabajo como en el seno de LAB. Creo que este es un gran reto y lo relaciono con las elecciones sindicales. Ese es nuestro desafío en el día a día. Luego tenemos que trabajar cómo desarrollamos nuestra propuesta socio-política, cómo llevamos a cabo la acción sindical si estamos en LAB y no en otro sindicato, porque queremos hacer las cosas de otra manera y ahí también tenemos nuevos pasos que dar. Creo que la acción sindical también es clave para expresar esa otra forma de hacer que es nuestra y para organizar a los y las trabajadoras, en las empresas y en la calle. Esas tienen que ser nuestras dos bases.

En esta trayectoria no han faltado los obstáculos ni los ataques por parte de otros sindicatos. Sin embargo, LAB está construyendo espacios de colaboración. ¿En qué momento nos encontramos?

Destacaría el trabajo que realizamos para organizar el Primero de Mayo. Durante muchos años se organizaba como intersindical, se excluía a LAB y apenas se dejaba espacio a otros agentes del movimiento social, que deben tener su lugar en este día de lucha de la clase trabajadora. Creo que hemos sido proactivas para reinventar ese día, hacerlo más inclusivo y para que más gente sienta que tiene su lugar en dicha jornada de lucha. Debían tener su sitio, pero no siempre se planteaba así. ¿Y por qué hago especial hincapié en ese día? Porque ilustra también el trabajo que hacemos en otras luchas, en otras movilizaciones.

LAB se está extendiendo y tiene que seguir en la misma dirección. En este sentido las elecciones sindicales son una cita importante. ¿Cuáles son las próximas citas?

Mencionaré las elecciones sindicales, por ejemplo, en el sector privado. Es decir, en la federación de Industria, en la de Servicios Privados y en parte del sector sociocomunitario, que en la actualidad no es un servicio público, ya que está privatizada. Desde las medidas planteadas por Macron, desde esta nueva reforma, se han reformado las elecciones sindicales y, especialmente, los derechos sindicales en las empresas. Debido a esto, se ha instalado un ciclo de elecciones sindicales de forma automática. Por lo tanto, pronto, este año y el siguiente habrá un ciclo de elecciones sindicales también en el sector privado. El objetivo es seguir con el trabajo que llevamos haciendo en las empresas desde hace mucho tiempo, y entrar también en empresas nuevas.

¿Y en lo que respecta a la función pública?

En la función pública existen tres ámbitos. Por un lado, la función pública del territorio. Aquí tenemos a los ayuntamientos, la mancomunidad, los conservatorios y centros similares; pero también a la función pública de los hospitales. Hay distintos hospitales en Baiona, Garazi, Maule y Donapaleu. Y luego contamos con la denominada función pública del Estado. Pero, en resumen, las únicas elecciones en las que nos presentamos son las de la enseñanza. Todas se celebran el mismo día, serán en diciembre de 2026. Por supuesto, unas elecciones de estas características no se preparan en el último momento. Empezamos a reunirnos con la gente, para concretar lo que proponemos de cara a las y los trabajadores, a nivel organizativo, y definir las propuestas sindicales dirigidas a las y los trabajadores de la función pública.

Pero con ello también desarrollaremos luchas más amplias, como la dinámica “Hemen erabaki” (Aquí decidimos).

Hemos renovado la propuesta “Hemen erabaki” y vamos a profundizar en ella. En 2012 la dimos a conocer por primera , han pasado más de 10 años y hemos decidido actualizarla, debido a que la situación política, institucional y social ha cambiado. El ámbito de negociación colectiva se centraba en las y los trabajadores del sector privado, por lo tanto, le hemos sumado una segunda propuesta para los y las trabajadoras del sector público. Y hemos añadido una tercera reivindicación o propuesta, crear un Observario Socieconómico a nivel de Ipar Euskal Herria. Además, en 2012 no existía la Mancomunidad, carecíamos de institución propia, y ahora existe una institución en Ipar Euskal Herria; es necesario disponer de un observatorio de esas características. Pretendemos continuar alimentando y extendiendo nuestra propuesta. Tenemos mucha pedagogía por hacer en torno a “Hemen erabaki”. El objetivo es que este proyecto propuesto por LAB se convierta en una reivindicación o necesidad de todo el territorio.

El nuestro es un sindicato sociopolítico, con una clara vocación de generar transformaciones de calado. ¿Cuál será la labor de LAB en el proceso Batera que se va a abrir?

El objetivo de Batera es avanzar en el proceso institucional para conseguir más competencias y cambiar el estatus institucional. Esa es la dinámica. Además, se trata de un espacio en el que nos reunimos diferentes agentes. En nuestra opinión, es importante que se contemplen los temas sociales desde el principio. Y por supuesto, que el ámbito laboral esté presente en la plataforma y por consiguiente, conseguir más competencias. Puede haber diferentes declinaciones y la que nosotras tenemos que llevar es que se negocie aquí, que Ipar Euskal Herria tenga el reconocimiento institucional que necesita, el reconocimiento social. Para ello es importante e indispensable que este territorio disponga de un ámbito propio de negociación colectiva.

¿Cómo se presenta el curso en Ipar Euskal Herria?

Nos encontramos en un ciclo de movilizaciones desde que Bayrou presentó de forma pública una propuesta de presupuestos basada en la austeridad. Desde entonces las movilizaciones se están multiplicando, sean jornadas de bloqueo o huelga, etc. LAB tiene su espacio en estas luchas que nos afectan directamente. Pero es verdad que también desde aquí tenemos que conseguir mostrar qué es LAB, cuál es la propuesta que realizamos y también qué es Euskal Herria.

AZKEN ALBISTEAK | ÚLTIMAS NOTICIAS

LAB exigirà los contenidos que faltan de la propuesta del convenio de residencias de mayores de Araba en la mesa negociadora del martes

Valoramos positivamente las mejoras obtenidas en la propuesta del primer convenio de residencias y viviendas comunitarias de Araba, ya que recoge las reivindicaciones por...

Ante la propuesta recibida para el convenio de residencias de mayores de Álava, LAB ha convocado una asamblea de delegadas para tomar una posición

Tras 6 años de lucha y 60 días de huelga, el sindicato debe hacer una valoración adecuada de la propuesta que ha remitido la...

Alcanzado un acuerdo para el servicio de ayuda a domicilio subcontratado por el Ayuntamiento de Pasaia

ELA y LAB han firmado un nuevo convenio colectivo para regular las condiciones laborales de las trabajadoras del Servicio de Ayuda a Domicilio del ayuntamiento de Pasaia, subcontratado con la empresa Matia Goxara.